Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les comités parisiens du Parti ouvrier indépendant
13 mars 2010

Le combat du POI XIVe

Non à la fermeture de l’hôpital Bellan Juin 2009 : l’ARH annonce la fermeture de l’hôpital pour raisons financières d’ici à 2013, avec de prétendus transferts vers Saint-Joseph. En réalité, il s’agit de la disparition de dizaines de lits, ce qui ne fait qu’accroître les délais d’attente à Saint-Joseph, de la destruction, en particulier, d’un des rares services de France spécialisés dans le suivi et le traitement de 300 malades atteints de sclérose en plaques… et de centaines d’emplois supprimés ! Le 16 octobre, la fermeture des services a commencé. Le premier plan social s’est déjà soldé, d’octobre à décembre, par la disparition de 146 postes sur les 460 : quelques transferts, des « départs volontaires ». Lors d’une entrevue du collectif à laquelle nous avons participé le 12 février, le directeur confirmait : « Les malades atteints de sclérose en plaques sont laissés sans soin. Saint-Joseph, à ce jour, n’a pas les moyens de les accueillir. Les licenciements ont commencé : 5 personnels et 6 médecins. Ils ont été négociés, comme les 146 postes avec les syndicats, en particulier SUD. » news_138_juillethop Les militants du POI se sont mobilisés dès le mois de juin pour l’unité pour le maintien de Bellan : sur le marché mais aussi sur les lieux de travail, dans le quartier de la porte de Vanves (près de 300 signatures). Nous nous sommes adressés aux élus (députés, maires…), aux partis politiques. Nous sommes intervenus dans les réunions publiques : à chaque fois, tous se sont réfugiés derrière le collectif (SUD, PC, PS, NPA, Verts, Attac, soutenus par les sections PC…), lequel considérait notre plateforme comme… irréaliste. La bataille pour le front unique que nous avons engagée sans relâche avec la population a contraint le collectif à intégrer notre plateforme (« réouverture de tous les services fermés, aucun licenciement, aucune suppression de poste »), mais ils refusent, à cette étape, de s’adresser au maire de Paris au motif « alambiqué » que Le Guen ayant voté pour le plan de démantèlement de l’AP-HP, Delanoë ne nous soutiendrait pas ! La bataille se poursuit en direction des partis politiques pour une rencontre sur la base de notre plateforme et de l’adresse à Delanoë.
Publicité
Publicité
Commentaires
Les comités parisiens du Parti ouvrier indépendant
Publicité
Publicité