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Les comités parisiens du Parti ouvrier indépendant

13 mars 2010

Sarkozy et la construction dans les zones inondables

Quelques semaines après les ravages de la tempête Xynthia, écoutons un discours de Nicolas Sarkozy sur la déréglementation et la construction dans les zones inondables : La vidéo.
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13 mars 2010

A propos des régionales

Les peuples d’Europe disent : « A bas l’Union européenne, ses traités de Maastricht, Amsterdam et Lisbonne, ses directives et son pacte de stabilité ! » Grèce : grèves et manifestations contre les plans destructeurs du gouvernement Papandréou dictés par l’Union européenne et le FMI C’est un fait : le plan de rigueur du « socialiste » Papandréou vise à faire payer au peuple aux travailleurs grecs les conséquences de la spéculation organisée par les grandes banques, les multinationales et les institutions financières, principalement nord-américaines, contre les finances publiques grecques. Dans les mêmes circonstances, et pour les mêmes raisons, les gouvernements de « gauche » d’Espagne et du Portugal, les gouvernements de droite d’Allemagne et d’Italie préparent semblables plans de rigueur destructeurs. Ces plans de rigueur, meurtriers pour la classe ouvrière, sont dictés conjointement par l’Union européenne et par le Fonds monétaire international (FMI) présidé par le « socialiste » Strauss-Kahn. Ainsi se vérifie le caractère totalement réactionnaire, anti-ouvrier, antidémocratique des institutions de l’Union européenne, instruments du capital financier international contre les travailleurs et les peuples, institutions en proie à une crise de dislocation. Cependant, le 5 mars, des centaines de milliers de travailleurs grecs ont fait grève et ont manifesté, dans l’unité, avec leurs syndicats contre le plan de rigueur. Et une nouvelle grève générale est appelée le 11 mars. Islande : avec plus de 90 % de « non » au référendum, le peuple islandais rejette la tentative de l’Union européenne de lui faire payer la faillite des banquiers et des spéculateurs Toutes les manœuvres pour imposer au peuple islandais de rembourser, en application des règles de l’Union européenne, la faillite des banquiers et des spéculateurs, ont une nouvelle fois échoué : à 91,7 % dans le référendum du 7 mars, le peuple islandais a dit : « Ce n’est pas à nous de payer, quoi qu’en disent les directives et les autorités de l’Union européenne et quoi qu’elles veulent nous imposer ! » Et en France ? Les élections régionales de 14 et 21 mars s’inscrivent totalement dans le cadre de « l’Europe des régions ». Chaque jour qui passe, les annonces de plans de licenciements et de suppressions d’emplois se succèdent à un rythme effrayant. Le gouvernement Sarkozy, qui s’en est déjà pris aux retraites, annonce un plan de rigueur d’ensemble au lendemain des élections régionales. Et à gauche ? Acceptant le même cadre de l’Union européenne, les dirigeants du parti socialiste et du parti communiste se proposent de participer au « débat » sur la réforme des retraites, répondant à la demande de consensus du gouvernement. Quant aux élections régionales, quelle est la signification de la victoire annoncée de la gauche dans toutes – ou quasiment toutes – les régions ? Il suffit de lire les propositions du PS et du PCF pour les élections régionales pour comprendre à quoi ils sont candidats. Leurs propositions se concentrent en un partage des tâches entre gouvernement central et exécutifs régionaux, dans une même acceptation des directives européennes. Ainsi, les uns et les autres se proposent d’organiser la régionalisation-destruction des services publics et des droits ouvriers (l’agence régionale de la santé, régionalisation des chemins de fer, régionalisation de l’Education nationale, des administrations publiques de l’Etat), et aussi de mettre en place des missions d’aide à l’emploi qui accompagnent les plans de licenciements et de destruction. En fait, il s’agira d’œuvrer à la privatisation des services publics, au démantèlement des droits et garanties conquis dans le cadre de la Nation, à la remise en cause de la démocratie communale. Sans aucun doute, à l’occasion de ces élections, se manifestera le rejet de la politique du gouvernement Sarkozy et des diktats de l’Union européenne et du Fonds monétaire international. Sans aucun doute, ce rejet s’exprimera d’abord par l’abstention en masse mais aussi, partiellement, par le vote « malgré tout » pour les partis qui – en apparence, du moins –semblent opposés au gouvernement Sarkozy. Non à la rigueur, non à l’Union européenne. Le Parti ouvrier indépendant, qui combat pour la rupture avec l’Union européenne contre l’éclatement-régionalisation-décentralisation de la Nation, pour l’unité de la classe ouvrière et de la démocratie, a fait le choix de ne pas se présenter aux élections régionales. Chacun le comprend : si le résultat des élections régionales marque un rejet de la politique du gouvernement Sarkozy, il n’ouvrira pas, par lui-même, une issue politique à la crise. Cette issue exige de forger l’unité des travailleurs et de leurs organisations, à l’échelle de toute l’Europe, dans le combat commun pour l’union libre des peuples et des nations libres d’Europe, et la rupture avec Maastricht. Cette issue exige, en France, de forger l’unité des travailleurs et de leurs organisations en refusant tout consensus avec les multinationales, toute aide au gouvernement Sarkozy. Une unité des travailleurs et des organisations pour dire : « Ne touchez pas à nos retraites, interdiction des licenciements, non au plan de rigueur !» Le Parti ouvrier indépendant, pour sa part, estime que ces mots d’ordre appellent le combat politique pour la rupture avec l’Union européenne, la rupture des diktats du FMI, pour l’annulation du remboursement des 46 milliards d’euros par an de la dette publique de l’Etat aux institutions financières internationales, pour la restitution des 32 milliards d’euros d’exonération de cotisations sociales accordée aux patrons, pour que les centaines de milliards mis à disposition des multinationales et des banques, qui s’en servent pour spéculer, soient restitués pour les besoins de la défense de la population laborieuse. Paris, le 9 mars 2010
13 mars 2010

Les dimanches de la chanson ouvrière

Chers camarades, Nous avançons vers la période de commémoration de la Commune. Nous réviserons donc nos "classiques" avec quelques chansons que nous n'avons pas encore eu le temps de voir. Claudine flyer_couleur_dimanche_chanson_ouvriere___1_ Dimanche 14 mars, 14h30, au local du POI
13 mars 2010

Le combat du POI XIVe

Non à la fermeture de l’hôpital Bellan Juin 2009 : l’ARH annonce la fermeture de l’hôpital pour raisons financières d’ici à 2013, avec de prétendus transferts vers Saint-Joseph. En réalité, il s’agit de la disparition de dizaines de lits, ce qui ne fait qu’accroître les délais d’attente à Saint-Joseph, de la destruction, en particulier, d’un des rares services de France spécialisés dans le suivi et le traitement de 300 malades atteints de sclérose en plaques… et de centaines d’emplois supprimés ! Le 16 octobre, la fermeture des services a commencé. Le premier plan social s’est déjà soldé, d’octobre à décembre, par la disparition de 146 postes sur les 460 : quelques transferts, des « départs volontaires ». Lors d’une entrevue du collectif à laquelle nous avons participé le 12 février, le directeur confirmait : « Les malades atteints de sclérose en plaques sont laissés sans soin. Saint-Joseph, à ce jour, n’a pas les moyens de les accueillir. Les licenciements ont commencé : 5 personnels et 6 médecins. Ils ont été négociés, comme les 146 postes avec les syndicats, en particulier SUD. » news_138_juillethop Les militants du POI se sont mobilisés dès le mois de juin pour l’unité pour le maintien de Bellan : sur le marché mais aussi sur les lieux de travail, dans le quartier de la porte de Vanves (près de 300 signatures). Nous nous sommes adressés aux élus (députés, maires…), aux partis politiques. Nous sommes intervenus dans les réunions publiques : à chaque fois, tous se sont réfugiés derrière le collectif (SUD, PC, PS, NPA, Verts, Attac, soutenus par les sections PC…), lequel considérait notre plateforme comme… irréaliste. La bataille pour le front unique que nous avons engagée sans relâche avec la population a contraint le collectif à intégrer notre plateforme (« réouverture de tous les services fermés, aucun licenciement, aucune suppression de poste »), mais ils refusent, à cette étape, de s’adresser au maire de Paris au motif « alambiqué » que Le Guen ayant voté pour le plan de démantèlement de l’AP-HP, Delanoë ne nous soutiendrait pas ! La bataille se poursuit en direction des partis politiques pour une rencontre sur la base de notre plateforme et de l’adresse à Delanoë.
12 mars 2010

Comité Paris XIe

Notre comité local avec le comité départemental de Paris s’efforce avec un certain succès de mobiliser la population laborieuse contre le démantèlement des hôpitaux, en particulier pour le maintien de la maternité de l’hôpital Saint-Antoine. Nous avons adressé une lettre au maire du XIe arrondissement, Patrick Bloche, député PS de Paris. Nous lui demandions de recevoir une délégation des signataires et d’appuyer notre requête auprès du maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), président du conseil d’administration de l’AP-HP. Cette requête demande à celui-ci de convoquer un conseil d'administration extraordinaire pour revenir sur ses votes, pour dire non aux suppressions de postes et de services, et d'en appeler à la population pour aller au ministère de la Santé ! CanalStMartin Au cours des nombreux contacts téléphoniques de ces dernières semaines auprès du secrétariat et du directeur de cabinet de Patrick Bloche, nous avons exposé l’urgence de nous recevoir. Malgré cela nous attendons toujours. Cela semble clair, Patrick Bloche, qui s’est déclaré contre la réduction des effectifs à l’AP-HP, tout en approuvant le regroupement de ses hôpitaux, ne veut pas recevoir une délégation des signataires à la lettre au Maire de Paris qui demande à ce dernier de revenir sur ses votes favorables aux regroupements des hôpitaux de L’AP-HP, alors même que ces regroupements sont accompagnés de réductions d’effectifs – politique ouvertement annoncée par le directeur général de l’AP-HP, Benoît Leclercq, lui-même. Nous avons adressé un courrier à chacun des responsables des « partis de gauche » du XIe arrondissement, en leur proposant une rencontre pour avoir un échange sur les conditions de l’unité de ces partis contre la suppression des postes et des services des hôpitaux. Nous attendons les réponses à cet appel. Parmi les 170 signataires qui soutiennent sur l’arrondissement cette démarche, se trouvent des membres du PS, du PCF, du NPA, de Lutte ouvrière, du Parti de gauche. Avec nous les signataires partagent l’exigence de l’unité contre le démantèlement du système public de santé, contre la loi Bachelot. Qui reste attaché aux services publics ? Qui reste attaché au service public de santé ? Patrick Bloche, député PS, ou bien les signataires ?
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